Exercices militaires Orion 2023 : les drones sont aussi concernés

La guerre d’Ukraine, les tensions importantes entre les différentes ont conduit la France à préparer ses armées à un engagement majeur différent des engagements des dernières années.

Des exercices à périodicité triennale ont lieu du 16 février au 10 mars et entraineront les différents corps d’armée francais ainsi que d’autres armées alliées.

Quatre phases d’exercices auront lieu :

  • Les phases 1 et 3 concernent des exercices informatiques ou de systèmes d’information et ont débuté par une première phase de planification opérationnelle, organisée par le CPOIA et qui s’est étalée de mai 2022 à février 2023.
  • Les phases 2 et 4 sont des exercices réels sur le terrainexercices en direct sur le terrain.
  • Pour les phases 2 et 4, l’armée de l’Air et de l’Espace, la Marine Nationale,l’Armée de Terre, les Forces Spéciales, et un grand nombre d’unités étrangères sera engagé.. Plus de 7000 à 12000 militaires participeront à ces exercices.
  • Devant l’importance de ces exercices qui occuperont une grande partie de notre espace aérien, terrestre et maritime, 2 SUP AIP ont été publiés.
    • le SUP AIP 013/23 publié le 26 janvier (valide du 16 février au 10 mars),
    • le SUP AIP 012/33 publié le 26 janvier (valide du 21 février au 9 mars)

Ces exercices concernent tous les aéronefs (drones, aviation légère..) et il nous faut y accorder une grande importance car directement liés à la sécurité des vols. Différentes zones d’interdiction de vol ou réglementées sont créées pour ces opérations et très particulièrement proches de la frontière italienne et espagnole.

Notre centre de formation de télépilote professionnel ou de loisir (catégorie ouverte) accorde un temps important lors des cours aux explications nécessaires pour la compréhension des publications AIP SUP ou concernant les ZRT, ZDT.

Il ne faut pas penser que seuls les niveaux de vol sont concernés.. Les espaces conceenés démarrent du sol parfois.

Liste des AIP SUP concernant ces exercices

Partagez ce post

Voir plus d'articles

Les différents types de mémoire

Comment bien utiliser notre mémoire en pilotage drone?

Rappel : Les caractéristiques des mémoires Ce sujet a été abordé en cours théorique lors de formation de télépilote professionnel ou en formation catégorie ouverte. Le télépilote se doit d’utiliser ces mémoires comme éléments importants de sécurité. Que ce soit en catégorie ouverte, en loisir ou en professionnel, ce mode d’utilisation est applicable. Rappelons que nos mémoires court et long terme sont disponibles à tout moment mais que c’est à nous de les solliciter. Le cerveau dispose de plusieurs types de mémoire : Que ce soit pour le pilotage d’avion, d’ulm ou de drone, nous nous devons d’utiliser de la meilleure façon 2 types de mémoire. Ces mémoires seront exploitées dans différentes phases de vol avec chacune ses avantages propres : “Notre cerveau est habitué à nous rendre service depuis longtemps” Quand utiliser l’une ou l’autre de ces mémoires ?  A mon avis, il représente un danger pour nous car il peut, de lui-même, nous proposer des solutions inadaptées. Lors de situations tendues ou stressantes dues au danger, à un évènement imprévu comme une panne par exemple ou la pénétration non contrôlée d’une tierce personne dans le périmètre de sécurité, peut amener le cerveau à rechercher le plus rapidement possible, une solution qui devrait vous “convenir”. La mémoire court terme ou immédiate Exemple type d’utilisation de la mémoire court terme avant décollage de votre drone: Les faits : Analyse de l’évènement : Comment “mettre en mémoire les actions à réaliser” Vous annoncez si possible à haute voix les différents éléments (les pilotes en général le font aisément sans état d’âme) Conseil : l‘appel à la mémoire court terme est à utiliser à chaque phase de vol qui peut être plus délicate qu’une autre ou pour laquelle il faudra porter un maximum d’attention et être en mesure de réagir rapidement sans tergiverser. Un autre exemple d’appel à la mémoire court-terme : l’atterrissage du drone Le contexte : Ce qu’il aurait fallu faire : Annoncer à haute voix: (on est à ce moment là dans la phase de vol juste avant d’entrer en atterrissage) Ce n’est qu’une façon de se rappeler que l’on se trouve dans une autre situation par rapport à la phase de vol de quelques minutes auparavant, la mission bien accomplie nous ayant également donné un peu d’euphorie. Vous pouvez aussi vous créer un memo technique comme A-V-E-C A- atterrissage, V- vent E- Environnement, C- Crash LA MEMOIRE LONG TERME Objet : Exemple utilisation mémoire long terme durant une phase de vol avec vent latéral important Nos qualités de pilotage vont orienter notre attitude et peut-être oublier de gérer quelques évènements. Il faut simplement se remémorer : En fait, il s’agit lors de ces phases de vol plus longues de savoir de quelles mémoires nous disposons. Cela signifie qu’il faut avant le vol se remémorer celles qui peuvent être utiles. Elles ne disparaitront pas de notre cerveau car elles sont stockées pour une période. Il faut également apprendre à les mémoriser. Lorsqu’on estime que l’on vient de réaliser une phase de vol intéressante pour l’avenir, il faut essayer de la mémoriser par différents moyens : la reporter par écrit, en faire un élément de briefing, l’associer à un autre élément de mémoire. Notre conclusion : C’est durant mes nombreux vols drone, ULM ou avion que j’ai pu apprécier l’utilité de la maitrise de ces mémoires et que j’ai pu éviter de graves accidents. Notre organisme de formation au télépilotage de drone ALP ULM DRONE accentue tout particulièrement tous les processus et aides mnémotechniques pouvant assurer une plus grande sécurité. N’hésitez pas à nous interroger ! BONS VOLS A TOUS